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Les obligations souveraines US sont l’une des dernières poches obligataires encore attractives (Nordea AM)
information fournie par Boursorama 11/12/2015 à 11:43

Les obligations souveraines américaines représentent l’une des dernières poches obligataires encore attractives, explique Nordea AM.

Les obligations souveraines américaines représentent l’une des dernières poches obligataires encore attractives, explique Nordea AM.

Dans un environnement de taux durablement bas, l'équipe Multi-Assets de Nordea Asset Management souligne les vertus protectrices des obligations souveraines américaines et des « actions stables ».

Pour Asbjørn Trolle Hansen, responsable de l'équipe Multi-Assets chez Nordea, les investisseurs vont devoir s'habituer à des taux d'intérêt bas pour longtemps. « L'ensemble des économies développées sont en voie de ‘japonisation'. Au cours de la prochaine décennie, il faut s'attendre à voir les rythmes de croissance converger vers des niveaux proches de 1 à 2% par an, tandis que l'inflation devrait rester faible ».

Ces perspectives s'expliquent notamment par le vieillissement démographique, une tendance structurelle au sein des pays développés qui réduit la part de la population active et impacte négativement la productivité .

La Fed n'altère pas le potentiel d'appréciation des obligations américaines

Dans ces conditions, les obligations souveraines américaines se distinguent de leurs homologues allemandes. « À son niveau actuel, le Bund n'est plus assez rémunérateur, il a perdu son statut refuge. Nous lui préférons de loin les obligations du Trésor américain, dont le spread a suffisamment augmenté ces derniers mois pour assurer une marge de protection (162 points de base séparent le taux à 10 ans américain, à 2,30%, du taux à 10 ans allemand, à 0,68%). Cela représente une protection intéressante dans le cadre d'une allocation d'actifs diversifiée » estime Asbjørn Trolle Hansen .

Toutefois, beaucoup d'investisseurs s'interrogent encore sur l'impact du durcissement de la politique monétaire aux États-Unis. Pour Asbjørn Trolle Hansen, les prochaines décisions de la Fed ne devraient provoquer que peu de remous sur les marchés obligataires.

« La hausse des taux directeurs, qui sera vraisemblablement annoncée le 16 décembre, est déjà intégrée dans les cours depuis des semaines. Le risque de hausse brutale des taux obligataires américains, synonyme de correction pour la classe d'actifs, est donc relativement limité. Janet Yellen garantira une normalisation très graduelle des conditions monétaires, étalée sur plusieurs trimestres. Une façon de conserver une certaine flexibilité pour assouplir à nouveau sa politique, si d'aventure la reprise économique américaine devait traverser un trou d'air ».

Les titres de sociétés « stables » sont nos préférés !

L'autre stratégie mise en avant par l'équipe est celle des « actions stables », des valeurs internationales plus défensives que le marché, qui se distinguent par la stabilité de leurs fondamentaux (stabilité des bénéfices, de l'EBITDA, des flux de trésorerie, des dividendes et du cours boursier). « Pour la plupart des investisseurs, ce profil de titre est jugé ‘ennuyeux', car leur comportement laisse assez peu de place à des opportunités de market timing ou de trading actif. Mais c'est justement ce que nous apprécions. Leur stabilité procure de la visibilité et contribue à la protection du capital investi ».

Actuellement, l'équipe identifie ces valeurs au sein des secteurs de la santé, des technologies et des utilities. « Les actions stables génèrent en moyenne 6% de croissance bénéficiaire chaque année, pour un rendement des dividendes de 3%. C'est le cas de titres comme Johnson & Johnson, United Health Group ou Verizon Communications. Parmi les valeurs technologiques, Google est en train de devenir la nouvelle valeur ‘stable' de référence, avec des perspectives de valorisation boursière plus modérée que par le passé, mais un comportement moins volatil et donc plus stable à long terme » conclut Asbjørn Trolle Hansen.

1 commentaire

  • 11 décembre 13:49

    Sans le statut de monnaie de réserve internationale (ce fameux privilège exorbitant), il y a bien longtemps que les obligations souveraines US seraient considérées comme plus pourries qu'un étron canin.


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